
En 1911, il épousa une couturière passionnée, Antoinette Ranvier, qui montera sa boutique.
Ils eurent un fils qu'ils appelèrent Marius, comme son père.
Pour éviter la confusion, le fils pris le pseudonyme de "Henri-Marius"
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Généalogie :
Partir pour tenter l’aventure à Paris avec les quelques sous de leur héritage, c’était la meilleure solution pour ces pauvres orphelins : Etienne (1850 - 1893) et Emile PETIT ( 1851- ?).
Le vieil oncle, sans enfant, était bien triste de voir s’en aller si loin son petit « Tiennon » - « Grâce à Dieu il y a l’autre vie, pour se revoir. »
Etienne épousa Rose.
Il avait un café Bd de l’Hôpital dans le XIII° arrondissement.
Ils eurent un fils, Marius : Ingénieur ? Comédien ? Peintre ? Photographe ? Que choisir ?
Etienne estima que le cinéma comblerait tous ses dons.
Il avait onze ans, quand son père, solide savoyard, s’endormit sur l’herbe fraîche un jour de canicule à Vert-le-Petit.
Oppressé à son réveil, on fit venir un médecin qui diagnostiqua une congestion pulmonaire. Celle-ci lui fut fatale.
Rose ne pouvait que pleurer et retourner chez sa mère : retrouver ses souvenirs.
Son frère, le cimentier, fut de droit tuteur de Marius, le tira de son collège pour l’embaucher sur ses chantiers comme ouvrier.
Le service militaire fut une évasion, qui s’ouvrit sur la liberté.
Une place de caissier à la « Compagnie des Bateaux Parisiens » le remit à flots pour les rêves d’avenir.
Il était sportif et aimait la peinture.
A l’hôtel « L’Ile Verte », à Ballancourt, un client avait laissé une périssoire, avant de repartir vers des aventures d’outremers. Marius l’acheta pour découvrir l’Essonne de Corbeil jusqu’à la Ferté-Alais.
Un jour, au bord de l’étang où il aquarellait, un promeneur s’arrêta pour regarder l’image et félicita l’auteur. C’était un lithographe, Delamain, qui l’encouragea et en garda une amitié vertoise.
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